Placard et fond de tirroirs artistiques

Comment t'exprimer

Au plus simplement du monde

De ces mots abstraits comme mon reflet sur les miroirs

Comment t'expliquer

Sans que tu ne confondes

De ces sentiments si vrais tracés sur ma peau d'un coup de rasoir

De ta voix sortie d'un rêve, qui berce mes journées

De tes doigt grattant des sons, qui en plein cœur m'ont touché

Ainsi passent les heures, en attente d'un signe

Un souvenir qui blesse, ma tumeur maligne

Comment te décrire

Quand moi même je ne comprends pas

Cette sensation féroce, ce besoin de toi

Cette image de nous, enlacés dans mes draps

Si profondément encrée, tes caresses, ce regard

Comment les exprimer, toujours te dire encore

Pourquoi ne pas te les hurler

Alors que je sais combien j'aurai tord

Pourtant,

Quand on ressent ces vibrations la

A l'approche des espoirs

Déjà si loin de moi

Et j'en crève de te revoir

Quand on ressent ces choses qu'on ne maitrise pas

Déjà si loin de moi

Que je pressens ton départ

Il n'y a plus qu’à errer

Dans les tranchés d'un monde à part

Se dire de les oublier

Ces adieux dans le noir

Comment s'en lasser

De ces marques si profondes

De ces passions nées de la vie, de ces hasards

Comment arrêter

Sans que je ne m'effondre

De ces déchainements de rires de pleurs, trop vite remise au placard

De ces photos qu’on revoit, des larmes écoulées

De ton sourire aux coins des lèvres, qui en plein cœur m'a frappé

Ainsi passent mes peurs, pas prête je me résigne

Aux souvenirs qui blessent, il n'y a plus de signe

Comment te mentir

Quand mes yeux parlent malgré moi

Cette relation précoce, cette envie de toi

Ce désir si doux, qui fait mal à chaque fois

Si durement gravés, tes murmures, cette histoire

Comment puis-je garder en moi, tous ces remords

Pourquoi devrais-je te les cacher

Alors que le navire Déjà quitte son port

Pourtant

Quand on ressent ces vibrations la

À l'approche des espoirs

Déjà si loin de moi

Et j'en crève de te revoir

Quand on ressent ces choses qu'on ne maitrise pas

Déjà si loin de moi

Que je pressens ton départ

Il n'y a plus qu’à errer

Dans les tranchés d'un monde à part

Se dire de les oublier

Ces adieux dans le noir

Comment s'échapper

De ce trop-plein qui m'inonde

De cette si vive douleur, des désespoirs

Comment la freiner,

Elle qui me tire chaque seconde

M’emporte au loin, moi, mon avenir, tes fredonnements, ton art,

De cette solitude, froide, d'acier

Dure, cruelle, inaliénable, qui de plein cœur m'a gelé

Ainsi nait la rancœur, des amours indignes

Au triste destin des astres qui s'alignent

Comment me trahir

Quand ce n'est pas la première fois

Ce sentiment atroce, qu'on ne parlera pas

De ces si beaux moments, perdus dans quelques mois

Si fortement vécu, ce partage, cet amour la

Pourquoi les perdre à jamais

Alors que je suis à toi

Pourtant...

Quand on ressent ces vibrations la

À l'approche des espoirs

Déjà si loin de moi

Et j'en crève de te revoir

Quand on ressent ces choses qu'on ne maitrise pas

Déjà si loin de moi

Que je pressens ton départ

Il n'y a plus qu’à errer

Dans les tranchés d'un monde a part

Se dire de les oublier

Ces adieux dans le noir